Londuimbali – L'administrateur de la municipalité de Londuimbali, Marcos Blasco Cachassile, a appelé mercredi, les hommes d'affaires angolais et étrangers à investir davantage dans le tourisme, en particulier à Morro do Moco, en vue de créer des emplois et d’améliorer le bien-être social de la population locale.
S’adressant à l'ANGOP, l'administrateur a confié qu’on était en train d’améliorer les infrastructures pour accueillir les touristes et les investisseurs dans le "monstre endormi" et tirer profit de ce géant touristique du pays.
Morro do Moco c'est le point culminant de l'Angola, avec 2 620 mètres d'altitude et 1 510 de proéminence topographique.
Le responsable a dit avoir déjà signé, avec des sociétés privées, quatre accords d'exploitation du Morro Moco.
Histoire de la localité
Situé dans la commune d'Ussoque, municipalité de Londuimbali, dans la zone frontière avec les municipalités d'Ecunha et Ucuma, province de Huambo, la Morro do Moco, l'une des sept merveilles de l'Angola, préserve des mythes et de précieuses ressources fauniques et minérales, en plus des rochers et des grottes incomparables.
Outre les différentes espèces d'arbres et d'animaux, entre les chimpanzés et les chèvres sauvages, ainsi que les 200 espèces d'oiseaux, on y trouve également les rivières Balombo, Chavassa et une autre rivière portant le nom de la colline (Morro Moco).
Le nom Moco dérive de l’expression « Omoko » qui signifie couteau en langue umbundu.
Selon l'histoire, un jour, un chasseur a perdu son unique couteau (omoko) lors de son activité sur la colline et, de retour au village, il a invité des hommes pour l'aider à retrouver son objet de chasse, et de là ils ne sont jamais revenus.
JSV/ALH/DF/LUZ