Luanda - Le processus de modernisation et de transformation numérique en cours dans les secteurs public et privé du pays devrait augmenter les niveaux de préoccupation en matière de cybersécurité, en particulier dans les secteurs financier, bancaire et pétrolier, a déclaré Wiliam Oliveira, spécialiste des systèmes d'information dans ce domaine.
S'adressant à l'ANGOP mardi, à l'occasion du Forum international sur les technologies de l'information et de la communication (Angotic2024), le directeur général de l'entreprise de technologie de l'information "Tis TECH" a argumenté sa position par le fait que la cybersécurité est une préoccupation mondiale.
Il a reconnu que le pays a "investi et fait preuve de maturité dans ce domaine", en particulier dans les domaines qui sont plus attrayants pour les criminels numériques, tels que la finance et la banque, qui connaissent un volume croissant d'attaques en Afrique.
Le responsable a déclaré qu'il y a eu des attaques contre des organisations qui fournissent des services essentiels, dont l'impact a affecté ou perturbé le fonctionnement des institutions, mais en raison de l'investissement dans ce domaine, les conséquences ont été minimes.
"Le pays dispose déjà d'un marché de la cybersécurité et d'un savoir-faire suffisant pour exporter ces connaissances vers les pays de la région et contribuer ainsi à la diversification nationale", a-t-il souligné.
Selon lui, le secteur public a pris conscience de l'importance d'investir dans ce domaine, mais le pays a encore un long chemin à parcourir.
En ce qui concerne le secteur privé, Wiliam Oliveira estime que les agents des entreprises non financières ne sont toujours pas vraiment conscients de la nécessité de la cybersécurité, probablement en raison d'un faible niveau d'alphabétisation dans ce domaine.
En ce sens, il a appelé à un plus grand investissement dans l'alphabétisation, en particulier dans les secteurs qui ne sont pas très sensibles, c'est-à-dire ceux qui ne traitent pas dans une large mesure de questions critiques.
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