Ndalatando (Angola) - La vandalisme croissant des infrastructures ferroviaires et le tas de déchets sur la voie mettent en danger la circulation des trains sur le Chemin de fer de Luanda (CFL) sur la section Luanda/Malanje, a rapporté vendredi, le porte-parole de la compagnie, Augusto Osório.
Ces actes de vandalisme consistent généralement à lapider des trains en mouvement, à retirer des attaches ferroviaires et des matériaux de remplacement, tels que des rails métalliques et des traverses, déposés le long de la voie.
Cette action se traduit par de nombreux bris de verre et oblige l'entreprise à immobiliser une série de voitures pendant plusieurs jours, avec des dommages matériels à l'établissement et personnels aux usagers.
Au cours des derniers mois, le CFL ont signalé le vandalisme de 12 nouvelles locomotives, qui se sont retrouvées avec un nombre incalculable de vitres brisées, ce qui a entraîné l'arrêt du matériel.
Augusto Osório a exprimé une telle inquiétude en parlant à l'Angop, concernant la reprise, ce vendredi, de la circulation des trains de voyageurs entre Luanda et Malanje, après deux ans d'arrêt en raison de la pandémie de covid-19.
Les localités de Boavista, Sambizanga, Cazenga et Viana (Luanda), ainsi que Luínha, Zenza-do-Itombe, Canhoca et Dondo, à Cuanza Norte, constituent les zones les plus à risque.
Le porte-parole du CFL a souligné que les dépôts d'ordures sur la voie ferrée enregistrés, surtout, à l'entrée de Dondo et Ndalatando, et les vols d'attaches de lignes compromettaient la circulation des trains, pouvant même faire dérailler les trains.
Afin de renverser la situation, l'entreprise a noué des partenariats avec les organismes de défense et de sécurité pour prendre des mesures visant à prévenir les accidents ferroviaires et à garantir la sécurité de la circulation des trains.
La circulation entre Luanda et Ndalatando a repris lundi, avec une composition de cinq wagons et six wagons de marchandises qui ont quitté la gare de Musseques vers Luinha.
Le CFL, inauguré en 1909, s'étend sur 479 kilomètres et relie la capitale angolaise, Luanda, aux provinces de Cuanza Norte et Malanje.
Il dispose de 28 gares et assure des services de transport de passagers, de marchandises et de courrier