Huambo (Angola) – La nouvelle présidente nationale du Comité de la femme syndicalisée, Nfinda Samuel, a défendu mardi, la concentration des efforts dans l'adoption de politiques d'émancipation des femmes, pour garantir l'égalité des droits d’opportunités d'emploi.
Parlant à l'issue de la V Conférence Nationale de la Femme Syndicalisée, de bilan et de renouvellement des mandats, qui a réuni 75 déléguées des 18 provinces du pays, Nfinda Samuel a déclaré que ces politiques devraient commencer avec le changement de certaines habitudes culturelles, afin d'avoir, dans toutes les communautés une entrée massive de la femme dans le marché du travail.
« Il est important de travailler ensemble entre le gouvernement, les syndicats, les autorités traditionnelles, les églises, les établissements d'enseignement et d'autres organisations sociales pour mettre fin au machisme, en vue de promouvoir l'égalité des droits d’opportunités », a-t-elle expliqué.
Dans une autre partie de son intervention, le syndicaliste a rappelé que l’égalité des sexes dans les structures syndicales est l'un des principaux objectifs de son mandat de cinq ans, car le niveau de formation académique et technico-professionnelle justifie la présence de la femme dans les postes clés de l'économie et de la politique nationale.
Nfinda Samuel a remplacé la syndicaliste Maria Fernanda Francisco, qui a dirigé l'organisation au cours des 10 dernières années.
La province de Huambo, plateau central, a une population estimée à deux millions 519 mille 309 habitants, dont un million 203 mille 493 sont des femmes (52 pour cent).
