Cacuso - Le commandant en chef de la Police nationale, Arnaldo Manuel Carlos, a réaffirmé samedi, à Malanje, la lutte continue des forces de l'ordre contre la traite des êtres humains en Angola, compte tenu de l'augmentation de cette pratique dans les pays de la SADC.
S'exprimant en marge de la clôture de la première phase du 20e cours de base de police au Centre de formation régional du Nord, dans la municipalité de Cacuso, le commandant général de la Police nationale a déclaré que cette question avait été récemment discutée lors de l'Assemblée générale des commandants de police de la SADC, et une action conjointe des États membres a été recommandée.
Outre la traite des êtres humains, une autre préoccupation est la destruction de biens publics dans la région, notamment les cabines électriques et les conduites d'eau, des crimes sur lesquels la police sera "implacable".
A cet effet, il a indiqué qu'une formation plus efficace était en cours pour donner forme aux Unités de réaction et de patrouille, dont la mission sera d'intervenir lors des actes de troubles et d'atteinte grave à l'ordre public.
En ce qui concerne la sécurisation des élections générales du 24 août, Arnaldo Carlos a assuré que la police était prête à intervenir et à maintenir l'ordre et la tranquillité publics durant le processus.
Il a reconnu qu'il y avait des difficultés dans les infrastructures de la police à Malanje, mais il a affirmé que cela n'affectait pas leur fonctionnement dans la province.
Dans ce chapitre, il a souligné que les futures installations du commandement provincial de la Police Nationale et des commissariats intégrés étaient en construction pour améliorer l'hébergement du personnel.
