Luanda - Vingt-quatre mille 586 femmes ont été placées sur le marché du travail en Angola entre 2019 et mars 2021, a déclaré ce lundi à Luanda, la ministre de l'Action sociale, de la famille et de la promotion de la femme, Faustina Alves.
Selon la ministre, au cours de la même période, 107 312 femmes ont été formées dans diverses filières professionnelles, dans un univers de 210 103 citoyens, illustrant l'augmentation significative de la couche féminine dans les programmes d'emploi et de formation professionnelle.
Faustina Alves s’est exprimée lors des célébrations de la Journée internationale de la femme, qui se déroulent sous le slogan «Les femmes au leadership: vers l'autonomisation économique en période de Covid-19».
Selon la ministre, dans le cadre du programme intégré de développement local et de lutte contre la pauvreté, 70.623.027 femmes ont été formées dans les domaines de sages-femmes traditionnelles, cuisine, éducation financière, décoration, coupe et couture, fabrication de savon et leadership.
Elle a révélé que 60 femmes, qui avaient suivi une formation sur le genre et les compétences familiales, avaient été organisées en coopératives, dans le cadre de leur responsabilité en matière de protection sociale de base.
Faustina Alves a salué l'approbation du nouveau Code pénal angolais qui répond à la résolution de la plupart des problèmes législatifs, parmi lesquelles les situations non réglementées et d'autres dont les peines étaient légères et vient d’être aggravées.
Elle a souligné les questions du harcèlement, des mutilations génitales, de l’encouragement de la prostitution, de la pornographie mettant en scène des enfants, du proxénétisme des mineurs, de la fraude sexuelle et de la traite sexuelle des mineurs et des personnes, qui étaient mieux définies.
La ministre a demandé aux familles d'investir dans le dialogue et d'éduquer leurs filles afin de ne pas se laisser emporter par la vie facile ou de gagner des postes sans mérite.
"Nous devons améliorer le niveau des familles vulnérables, en créant les conditions permettant d'atteindre un niveau minimum de dignité et de sécurité, en renforçant la prévention des risques et la promotion de l'intégration sociale", a-t-elle prévenu.