Ondjiva - Soixante-neuf infrastructures hydrauliques, sur les 221 prévues, ont été installées depuis mars 2020 dans la province de Cunene, dans le cadre du projet de renforcement de la résilience et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (Fresan).
Il s'agit de sources d'eau souterraines, des lacs, des barrages, de systèmes d'irrigation goutte à goutte, qui profitent à 29 852 personnes, 13 389 animaux et 31,2 hectares de champs irrigués.
L'information a été divulguée ce lundi à l'ANGOP par la coordinatrice adjointe de Fresan à Cunene, Estela Louçã, expliquant que le programme comprenait les composantes I et II du projet liés à l'agriculture familiale durable, l'amélioration de la nutrition et l'accès à l'eau.
Elle a précisé qu'il était axé sur l'accès à l'eau, la réduction du manque d'eau et de nourriture au sein de la population du sud de l'Angola, la promotion de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Elle a informé qu'au niveau de la gestion de l'eau, des techniques de rétention d'eau dans le sol sont en cours d’essai, comme le barrage et le désensablement des lacs à Curoca et Ombadja.
Estela Louçã a indiqué que l'intention était de compléter l'extraction de l'eau souterraine (à travers des forages) par l'utilisation de l'eau de pluie et de garantir son stockage dans le sol jusqu'à la prochaine saison des pluies.
Fresan, selon la coordinatrice, permettra l'acquisition et l'installation de deux stations météorologiques à Curoca et Ombadja, afin de compléter la collecte de données sur la température de l'air, l'humidité de l'air et du sol, les pluies, ainsi que la pression atmosphérique.
Lancé en 2018, le projet Fresan a une valeur totale de 64 millions d'euros, financés par l'Union européenne, dont 48,6 millions sous la gestion de l'Institut Camões, destinés à un programme de soutien aux familles touchées par la sécheresse et la faim dans les provinces de Cunene, Huíla et Namibe.
Pour la province de Cunene, a renchéri Estela Louçã, un investissement d'environ 21 millions d'euros est estimé, étant donné que 44% de la population bénéficiant du projet réside dans cette zone.
Actuellement, a-t-elle indiqué, le projet a une exécution financière de 39%, correspondant à huit millions d'euros, pour la mise en œuvre de 89 projets en cours sur les 108 actions prévues.
Avec une échéance d'exécution jusqu'en août 2024, le projet est mis en œuvre dans quatre volets thématiques tels que l'agriculture familiale durable, l'amélioration de la nutrition et de l'accès à l'eau, le renforcement institutionnel et l'essai clinique /recherche sur la malnutrition chronique.