Luanda - Trente-six spécialistes, dont des chercheurs et des professeurs des pays de la CPLP, ont analysé, au cours des cinq derniers jours, à Luanda, les méthodologies et l'enseignement de la langue portugaise.
Inséré dans le programme allusif à la Journée de la langue portugaise, célébrée le 5 mai, l'événement, organisé par le ministère de l'Education, a également abordé l'échange entre les membres de la communauté en vue du bon usage de la langue, en tant que patrimoine immatériel, à l'école et dans l'espace de la CPLP.
À la clôture de l'activité, le directeur de l'Institut national de formation du personnel, Caetano Domingos, a déclaré que la rencontre avait servi à consolider des connaissances théoriques et méthodologiques relatives au processus d'enseignement et d'apprentissage du portugais en tant que langue maternelle ou langue seconde.
C'était aussi un moment, a-t-il estimé, de prise de conscience que le bilinguisme devrait être la voie du processus d'éducation et d'enseignement, qui se traduira par l'enseignement de la langue et de la littérature portugaises à l'époque contemporaine afin que les langues puissent avoir plus d'unités dans les domaines de la vie publique.
Le 5 mai se commémore la Journée internationale de la langue portugaise et de la culture lusophone. La date a été officialisée en 2009 par la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), dans le but de promouvoir le sens de communauté et de pluralisme des lusophones.
À cette occasion, les gouvernements et la société civile ont célébré la pertinence de la langue dans le cadre de l'identité des peuples lusophones.
La célébration permet d'attirer l'attention sur les enjeux idiomatiques et culturels de la lusophonie, générateurs d'intégration entre les peuples de ces neuf pays.
La Journée internationale souligne le fait que le portugais est la cinquième langue la plus parlée au monde, la troisième la plus parlée dans l'hémisphère occidental et la plus parlée dans l'hémisphère sud.