Ondjiva (Angola) – L'importance de la participation des citoyens dans l'élaboration et le suivi des politiques publiques du Gouvernement a été soulignée mercredi, dans la province de Cunene, par le responsable du projet Okutungafana (Grandir Ensemble), Xavier Kaulinawa.
Le responsable s'exprimait en marge d'une réunion d'évaluation et de suivi dudit projet, sous la responsabilité de la Commission Diocésaine pour Justice et Paix, financé par l'Aide de l'Eglise Norvégienne, d'une valeur annuelle de plus de 40 mille dollars.
A l'occasion, il a souligné qu'il est essentiel que les communautés elles-mêmes identifient les actions prioritaires afin que les projets à mettre en œuvre soient plus complets.
Selon le responsable, en participant régulièrement, les citoyens peuvent influencer ou décider des projets publics, en les intégrant dans le processus de choix pour le développement des communautés.
A cet effet, il a indiqué qu'au cours des années 2019 à 2024, 75 centres communautaires composés de onze éléments chacun ont été créés, dans les municipalités de Cuanhama, Cuvelai, Curoca et Namacunde.
Xavier Kaulinawa a déclaré que les centres seront chargés de réaliser une évaluation participative de la pauvreté, aidant le gouvernement dans l'élaboration et l'évaluation de politiques et de suggestions qui aident les communautés à se développer.
Il a souligné qu'avec la clôture du projet, il est nécessaire de créer des centres qui poursuivront l'évaluation participative de la pauvreté.
Il a fait savoir qu'au cours de la mise en œuvre du projet, des rapports annuels ont été lancés liés à l'évaluation participative de la pauvreté et au suivi des services publics qui reflètent la réalité des communautés.
Dans ces actions, a-t-il dit, il y a la faible couverture du réseau scolaire, le manque d'unités de santé, le nombre insuffisant d'enseignants et de techniciens de santé, l'accès à l'eau, la pauvreté, l'insuffisance alimentaire comme défis à surmonter.
Cependant, il a indiqué qu'outre l'évaluation et le suivi, la réunion a également permis aux membres de se former sur les questions liées aux droits de l'homme.
Il a affirmé qu'il existe des rapports au sein des communautés faisant état de résolutions de conflits par la justice directe et les questions coutumières qui violent les normes et les lois en vigueur dans le pays.
La Commission Justice et Paix est une organisation de l'Église catholique, engagée au service du développement humain intégral à la lumière de l'Évangile et des enseignements sociaux et au développement économique, social, culturel et spirituel.
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