Luanda - Le rôle de l’église Tocoïste dans la moralisation de la société, la lutte pour la libération nationale et sa contribution au processus d’éducation des nouvelles générations ont été mis en avant, dimanche, à Luanda, par l’évêque Afonso Nunes.
Le leader de l’église de Notre-Seigneur Jésus-Christ dans le monde a souligné la nécessité pour les institutions religieuses dans leur ensemble, et l'église Tocoïste en particulier, de renforcer les actions d’éducation civique et morale en vue de combattre les actes qui mettent en cause le bien-être des populations.
Selon l’Evêque qui s’adressait à la presse, à la clôture des célébrations des 50 ans d’institutionnalisation de l’organe de jeunesse de son Église, fondé le 31 janvier 1974, les jeunes religieux sont des fondations prêtes à donner le bon exemple à la société, en termes de récupération des valeurs morales et de loyauté.
Pour lui, les jeunes tocoïstes sont en mesure d’aider au changement de mentalité, à la lutte contre la corruption et contre la drogue, l’alcoolisme, la prostitution, la délinquance et autres maux qui affectent la société.
Pour sa part, le représentant général des jeunes Tocoïste, Luindula Mabanza Lukoki, a considéré le jubilé comme un héritage laissé par les prédécesseurs, qui doit servir d’inspiration pour les nouveaux défis.
Il a indiqué que les festivités du jubilé se termineront en juillet 2024 à Taya, Maquela do Zombo, province d’Uíge, où les fidèles tocoïstes seront réunies pour célébrer les journées internationales de la jeunesse.
Faisant allusion à la date du 4 février, l’évêque Afonso Nunes a loué le rôle d’encouragement et de réveil joué par les fidèles de l’Église tocoïste, au début de la lutte contre l’occupation coloniale, inspirant les esprits à la révolte du 4 février 1961.
Pour le leader, les Tocoïstes ont contribué de manière significative au processus de libération depuis l’ancien-Congo Belge (actuel Congo démocratique).
Il a souligné que les fidèles avaient joué un rôle prépondérant dans le processus de libération, beaucoup se sont joints au processus de révolte du 4 janvier, ainsi que celui du 4 février 1961.
