Luanda - L’Angola continue de faire des progrès dans la protection des travailleurs domestiques, principalement dans les domaines législatif et juridique, bien que les défis qui se posent à la classe soient encore grands.
Au cours des sept dernières années, on assiste à une augmentation du nombre de travailleurs inscrits à l’Institut national de sécurité sociale (INSS), une réalité qui anime les autorités du pays.
Les données disponibles indiquent que le pays compte actuellement environ sept mille travailleurs domestiques inscrits à l’INSS, contre 26 mille du régime pour compte propre, chiffres qui reflètent une tendance croissante et encourageante.
Selon l’administrateur exécutif pour la sécurité sociale de l’INSS, Samuel Mulaza, le chiffre est encore considéré comme insatisfaisant dans la mesure où le secteur emploie beaucoup de main-d’œuvre sur tout le territoire.
Selon le responsable, il y a encore des travailleurs qui ne veulent pas voir leurs salaires déduits par la sécurité sociale, ce qui constitue un défi et il est donc possible de faire plus et de mieux sensibiliser.
"En effet, nous avons entendu de nombreux rapports des employeurs eux-mêmes dénonçant les travailleurs qui ne veulent pas voir leurs salaires déduits par la sécurité sociale", a-t-il déclaré, soulignant qu’il s’agit d’un défi majeur.
Pour contrebalancer cette réalité, il a souligné la nécessité d’accroître les campagnes de sensibilisation auprès des associations et des travailleurs domestiques à travers le pays.
