Luanda - L’Association Angolaise des Femmes des Carrières Juridiques (AAMCJ) a souligné mardi, à Luanda, le rôle de la famille dans le processus d’adoption visant à garantir la protection, l’amour et le soutien de l’enfant adopté.
La position a été exprimée par la représentante de l’AAMCJ, Júlia Ferreira, lors de la conférence sur la "tutelle et l’adoption”, dans le cadre de la Journée de la famille, qui se commémore ce mercredi 15 mai.
La responsable a expliqué que la famille joue un rôle crucial dans la formation et les soins de chaque individu de la société.
Elle a également affirmé que les adoptants assument la responsabilité d’élever et d’éduquer l’enfant comme s’il s’agissait de leur propre enfant, en lui apportant amour, soins et une vie digne.
Selon elle, l’adoption n’est pas seulement un acte juridique, mais aussi un engagement émotionnel et social.
C’est pourquoi, elle a dit que, par la tutelle et l’adoption, la société offre une chance à quelqu’un abandonné par ses parents de grandir dans un environnement familial, sûr et aimant.
"L’adoption n’est pas une pratique courante en Angola, même pour ceux qui prennent la responsabilité de rester avec les enfants. La tendance est de ne jamais légaliser, c’est-à-dire formaliser la garde de l’adopté par la tutelle ou l’adoption", a-t-elle expliqué.
Selon Júlia Ferreira, il est essentiel de créer des ponts pour faciliter le processus de formalisation des enfants qui seront adoptés, ainsi que ceux qui resteront sous le régime de tutelle.
Elle a rappelé que les adoptifs et les tuteurs doivent être prêts à faire face "aux complexités émotionnelles et pratiques impliquées dans l’éducation d’un enfant, qui n’est pas biologiquement sien".
Pour plus d'effet, elle a expliqué qu’il était essentiel que l’État et la société offrent le soutien nécessaire, par le biais des politiques de protection de l’enfance, d’assistance sociale ou d’éducation.
AMC/OHA/DK/SB