Huambo (Angola) - Le secteur de la santé de la municipalité de Huambo a intensifié mardi ses campagnes de sensibilisation pour élever la culture de responsabilité sanitaire de la population, en mettant l'accent sur la prévention et la lutte contre le paludisme dans les communautés.
Se confiant à l'Angop, le directeur de la Santé de la municipalité de Huambo, Miguel Balaca, a déclaré que la stratégie de prévention du paludisme implique la population, d'où le renforcement des campagnes d'information dans les villages et quartiers.
Il a expliqué que la responsabilité sanitaire consiste à nettoyer et éliminer les sources de moustiques dans les communautés, en plus de la fumigation intérieure, pour réduire les insectes qui transmettent le paludisme.
Le responsable a ajouté qu'ils promouvaient également les soins de santé primaires, les méthodes de traitement et de prévention du paludisme en temps opportun, pour éviter d'envoyer les cas graves dans des unités hospitalières sans possibilité minimale de guérison, après plusieurs procédures médicales inappropriées.
Il a informé que le travail sur la responsabilité sanitaire implique des autorités traditionnelles et religieuses et toutes les forces vives de la société, pour arrêter la prolifération des maladies dans cette municipalité.
Miguel Balaca a indiqué que les professionnels de la santé et l'Administration de la municipalité de Huambo sont engagés dans des programmes d'assainissement de base, dans les différentes communautés de cette municipalité, avec l'introduction de méthodes modernes de collecte et de traitement des déchets.
Il convient de noter que, de janvier à ce jour, 130 716 cas de paludisme ont été diagnostiqués dans la seule municipalité de Huambo, dont 30 ont entraîné la mort.
Avec une population estimée à 999.605 habitants, la municipalité de Huambo, l'une des 11 de la province du même nom, compte des habitants dans 433 quartiers, répartis dans trois municipalités, Chipipa, Calima et Siège, cette dernière avec six secteurs (Bandeira, Cacilhas , Capango, Nzaji, Samacau et Vilinga).
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