Luanda – Le ministère de la Santé (MINSA) a appelé mercredi les médecins à continuer d'exercer leurs fonctions avec humanisme, dévouement et mettre leurs connaissances au service des citoyens.
Dans un communiqué auquel l'ANGOP a eu accès, le département ministériel rappelle le serment d'Hippocrate auquel ils sont tenus de fournir une assistance médicale pour sauvegarder la santé et la vie des citoyens.
Les médecins des unités de santé publique sont en grève depuis le 6 de ce mois, exigeant des réajustements de salaire, le paiement de subventions, de meilleures conditions de travail, la qualification de plus de professionnels, entre autres exigences.
Au passage, le MINSA regrette que, malgré la volonté de continuer à négocier, la Direction du Syndicat National des Médecins, en la personne de son président, évite « systématiquement » d'être présente aux réunions programmées, sans justification plausible, faisant la poursuite des négociations infaisable.
« Incompréhensiblement, le même syndicat national des médecins poursuit la grève et d'autres actions, prétendument en raison du manque de disponibilité du MINSA pour le dialogue, ce qui ne correspond pas à la réalité, laissant des doutes quant à savoir si la grève poursuit strictement les objectifs de travail contenus dans la liste de réclamations ou d'autres non avoués », lit-on dans le communiqué.
Dans la note, le MINSA exprime sa préoccupation face à cette attitude qu'il considère comme un caractère obstructif du dialogue nécessaire pour lever une grève qui nuit à la santé et au bien-être de la population.
Il ajoute que, dans le cadre de ses responsabilités, il reste déterminé à prendre les mesures nécessaires pour sauvegarder les populations, tout en initiant des contacts pour la fin de la grève.
Selon le département ministériel, le 13 de ce mois, l'équipe de négociation de l'Union nationale des médecins a été reçue au plus haut niveau par le ministère de l'Administration publique, du Travail et de la Sécurité sociale (MAPTESS), en qualité de médiateur, et au cours duquel la suite a été consensuelle, des négociations et des éclaircissements techniques supplémentaires ont été apportés.
Le ministère a ajouté qu'après avoir reçu la liste des réclamations et la réponse du secteur, le processus de négociation a commencé le 2 de ce mois, aboutissant à un accord le 9, consigné dans le procès-verbal signé par les deux parties, qui prévoyait, entre d'autres, pour la levée de la grève le même jour.
« Cependant, la direction de l'Union nationale des médecins s'est retirée de manière inattendue de l'accord signé, prétendument en raison du désaccord des membres. Il a maintenu la grève et envoyé un deuxième dossier de réclamation au MINSA », précise la note.