Luanda - L'UNITA a demandé, mardi, à l'Assemblée nationale, d'ouvrir une enquête pour déterminer les responsabilités dans le cas de démolitions dans le quartier de Merengue, près de la cité-dortoir de Sequele, à Luanda.
La demande a été faite lors d'une conférence de presse, par le député Raúl Danda, qui a invoqué la Résolution n ° 37/09, du 3 septembre, qui oriente les commissions de travail permanentes de l'Assemblée nationale pour suivre la mise en œuvre dudit diplôme.
Lors d'une conférence de presse, qui a permis d'aborder la question des démolitions dans le quartier de Merengue, l'UNITA a appelé le Barreau angolais à apporter une assistance judiciaire aux populations, en tenant compte de leur vulnérabilité.
Le politicien s'est «indigné» du silence du Gouvernement, ayant exhorté le Titulaire du pouvoir exécutif «à réparer d'urgence les dégâts causés, afin de garantir une installation décente à ces familles».
L'administration municipale de Cacuaco et la société de gestion des infrastructures ont précisé, en temps voulu, que les cabanes démolies étaient construites dans des zones de réserve foncière de l'État.
Raúl Danda a rappelé que le 16 novembre, une délégation de son parti s'était rendue dans la municipalité de Cacuaco, pour mieux comprendre les problèmes de la population de Merengue, après que ces citoyens aient perdu leurs maisons, à la suite des démolitions.
Dans le processus, a-t-il indiqué, il a été constaté la destruction d'environ deux mille maisons de construction permanente et environ mille maisons temporaires.
Selon Raúl Danda, la délégation a constaté que le quartier de Merengue était structuré avec l'état d'alignement et de hiérarchie des routes quadrillées, avec une commission de résidents et une référence à l'enregistrement du quartier dans les documents officiels, ce qui indique une reconnaissance tacite par les autorités, de l'existence d'un espace organisé, structuré et habité.
«Il y a eu une grave violation par les autorités gouvernementales des droits fondamentaux des citoyens du quartier de Merengue, mettant l'accent sur le droit à un logement décent», a-t-il conclu.