Huambo (Angola) - Le projet « Njila » est l'un des moyens permettant de réformer les finances publiques et de moderniser les administrations municipales, a déclaré mardi, à Huambo, la secrétaire d'État à l'Administration du Territoire, Teresa Quivienguele.
La responsable s'exprimait lors de la présentation du projet "Njila" au niveau des provinces de Bié et Huambo, dans le cadre de la mise en œuvre d'une gouvernance locale compétente qui favorise la citoyenneté et la gestion durable du territoire.
A l'occasion, la secrétaire d'État a souligné que ce projet est l'un des outils stratégiques définis par le Gouvernement angolais, qui contribuera également à la matérialisation du Plan Directeur Municipal (PDM) 2023/2027, lié au programme de formation de l'administration publique, la déconcentration et la décentralisation administrative déjà en cours dans le pays.
Elle a expliqué que ce projet vise à promouvoir une gestion plus efficace et durable des circonscriptions territoriales municipales, à travers le renforcement des compétences des organismes de gestion publique municipale.
Le projet prévoit également la formation du personnel dans les domaines de la gestion des finances publiques, l'élaboration et la mise en œuvre des plans directeurs municipaux, pour améliorer la prestation des services publics, ainsi que la promotion de la croissance sociale et économique des communautés des 58 municipalités couvertes par le projet.
Teresa Quievienguele a dit qu'avec la mise en œuvre de Njila, les stratégies de diagnostic du projet seront renforcées et, par conséquent, la correction des erreurs commises dans les précédents programmes de développement durable, pour atteindre le bien-être de la population dans divers domaines.
La secrétaire d'État à l'Administration du Territoire a ajouté que les projets seront mis en œuvre de manière contextualisée, en fonction des besoins de chaque municipalité, pour éviter le gaspillage économique et la discontinuité des programmes de modernisation du service public.
Pour sa part, la gouverneure de la province de Huambo, Lotti Nolika, a considéré le projet Njila comme une opportunité qui permettra l'accessibilité des services publics et la solidité du plan stratégique pour améliorer les conditions de vie de la population dans les communautés.
La gouvernante a indiqué que la mise en œuvre du projet rendra le service public plus fluide et amélioré, pour la consolidation des services publics.
À cet effet, il a affirmé qu'un engagement collectif est nécessaire pour que le projet puisse se refléter dans la vie de la population, à travers l'exercice de transparence dans les services publics et de responsabilisation.
Dans la province de Huambo, les municipalités de Bailundo, Caála, Cachiungo, Chicala-Cholohanga, Huambo, Londuimbali, Mungo ont été couvertes, tandis qu'à Bié, le projet implique les circonscriptions d'Andulo, Camacupa, Catabola, Chinguar, Cuito et Nharea.
Njila est un projet exécutif de renforcement de la gouvernance pour améliorer la prestation de services, dans le cadre d'un investissement évalué à 250 millions de dollars américains, prévu pour cinq ans, selon un accord signé par le gouvernement angolais et la Banque mondiale.
Le projet fonctionnera dans les provinces de Benguela, Bié, Cuanza-Sul, Cunene, Huambo, Huíla, Luanda et Uige, dans un total de 58 municipalités, dans le but d'accroître la fiabilité des transferts fiscaux et la couverture des services d'enregistrement des naissances, ainsi que la délivrance des cartes d'identité.
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