Benguela (Angola) - Le commandant provincial de la police nationale de Benguela, le commissaire Aristophanes dos Santos, a souligné samedi qu'il était nécessaire de concilier le droit à la liberté d'expression inscrit dans la Constitution avec la sécurité publique, pour une coexistence sociale harmonieuse.
Le Commissaire Aristophanes dos Santos présentait le thème «Exercice de liberté et de sécurité publique», dans le cadre du colloque sur la citoyenneté et la sécurité publique, destiné au personnel de la police nationale de Benguela, à l'initiative de l'organisation non gouvernementale Centre d’Etudes UFOLO pour la Bonne Gouvernance.
Pour le commandant, les manifestations se poursuivront et il est nécessaire de trouver un équilibre, notamment comment les citoyens exerceront ce droit et comment la police maintiendra l'ordre et la sécurité publique.
Il a également déclaré que la corporation devrait fonder son action sur les principes de base de l'action policière, tels que l'adéquation, la proportionnalité et une intervention minimale dans les manifestations.
Dans le cas de Benguela, il a rappelé que la Police nationale avait accompagné et assuré, en deux ans environ, 12 manifestations publiques, dont deux motivées par l'arrestation d'un avocat dans un commissariat de police et par l'usage excessif de la force par la police.
Bien qu'il considère le droit à la liberté de réunion et de manifestation pacifique et sans armes comme la grande controverse de ces derniers temps en Angola, l'orateur a souligné que la responsabilité de la police est la garantie de l'ordre et de la sécurité pour tous les citoyens.
"Les agents ne peuvent faire que ce qui est permis par la loi", a-t-il dit, renforçant l'idée que les actions de la corporation doivent prendre en compte les droits fondamentaux, les libertés et les garanties des citoyens.