Luanda - Un service complémentaire à la justice angolaise est disponible, dès vendredi, au Centre intégré d'études et de résolution des conflits dénommé « Harmonia », situé dans le district de Talatona, à Luanda.
Inaugurée vendredi, l'institution privée est constituée, au niveau interne, de trois sous-centres, le premier étant chargé de la promotion et de la formation sur les méthodes alternatives, le second s’occupant de la négociation, de la médiation et de la réconciliation et le dernier de l'arbitrage national et international.
Les services fournis par le Centro Harmonia couvriront les domaines de la banque et de l'assurance, de l'immobilier et des investissements, du pétrole et d'autres ressources naturelles, de la construction, de l'immobilier, du travail et de la fiscalité.
Le président du conseil d'administration du Centro Harmonia, José António Semedo, dans des déclarations à la presse, a expliqué que la justice extrajudiciaire n'entend pas concurrencer la justice étatique, mais participer afin de réduire l'excès de cas qui existent, laissant aux tribunaux judiciaires les procès de plus grand impact social.
Le ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Francisco Queiroz, qui a présidé l'acte, a estimé que le geste contribue à la diversification des moyens de faire justice en Angola, une action encadrée dans la Constitution de la République qui permet l'existence de Centres pour la résolution des litiges sous ses diverses formes.
Il a dit que pour la période 2018 à 2022, au moins quatre mille cas seront résolus par la justice extrajudiciaire.
Le gouvernant a informé que le ministère entend, dans le cadre de l'approche de la résolution des conflits par les moyens traditionnels, réaliser une étude élaborée, respectant les coutumes, les traditions et suivant les règles appropriées afin qu'il n'y ait pas d'atteinte aux droits des garanties fondamentales.