Luanda - L'ambassadrice d'Angola en Namibie, Jovelina Imperial, a souligné mardi l'engagement et la contribution décisive des nationalistes dans la lutte de libération nationale.
Le diplomate qui a pris la parole lors de la commémoration des 64 ans du début de la Lutte Armée de Libération Nationale, a souligné la bravoure et le sacrifice de nationalistes tels que Imperial Santana, Paiva da Silva, Virgílio Soutto Mayor, Engrácia Cabenha et d'autres.
Pour Jovelina Imperial, le 4 février 1961 représente non seulement le début de la lutte armée, mais aussi une étape décisive dans l'affirmation de l'identité nationale et la construction de la conscience collective d'un peuple qui n'acceptera jamais de vivre soumis.
Célébrée cette année sous le thème : préserver les acquis, construire, un avenir meilleur", les festivités ont réuni près d'une centaine d'Angolais vivant à Windhoek qui ont aborder des questions sur les conquêtes remportées par l’Angola au cours de ces années, suite au dévouement de nombreux Angolais qui ont courageusement entamé la lutte contre le colonialisme portugais.
L'événement a été une occasion d'interaction avec la communauté angolaise sur les questions d'actualité de la vie politique du pays, telles que la présidence angolaise à l'Union africaine à partir du 15 février, les avantages du corridor de Lobito, la médiation de l'Angola dans le conflit à l'est de la RDC et d'autres liées à la vie de la communauté angolaise en Namibie.
L’ambassadrice angolaise en Namibie a également fait savoir, au cours de son discours, que l'Angola traverse une nouvelle ère de son histoire, qui consiste à lutter contre les maux qui affligent encore le pays, c'est pourquoi l'exécutif, dirigé par le Président João Lourenço, mène des réformes pour promouvoir les changements économiques et sociaux.
Des réformes, a déclaré Jovelina Imperial, qui visent à créer un environnement d'affaires attractif, en créant des conditions pour les investissements et des incitations à l'innovation et une plus grande implication du secteur privé dans l'économie du pays, une diplomatie économique et une meilleure répartition des richesses.
FMA/ART/LUZ