Luanda - La directrice des Affaires multilatérales au Ministère des Relations Extérieures, Sara Silva, a appelé mardi, à Luanda, à une action coordonnée des États membres de l'Afrique centrale dans la recherche de solutions globales pour garantir le développement durable, la paix et la sécurité dans la région.
Ces actions, a ajouté la diplomate qui s'exprimait lors de la réunion des hauts responsables du Comité consultatif permanent des Nations Unies pour les questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC), doivent être alignées sur l'Agenda 2030 de l'ONU et 2063 de l'Union africaine.
A l'occasion, Sara Silva a souligné l'importance d'identifier des solutions aux problèmes auxquels la région est confrontée, liés aux crises économiques et humanitaires, au terrorisme, au changement climatique et à la faible participation des femmes et des jeunes aux processus politiques.
Elle a également réaffirmé l'engagement de l'Angola à collaborer avec les organismes internationaux et régionaux pour résoudre les conflits et promouvoir des politiques inclusives en matière de genre, conformément à la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Au cours de la première journée de la rencontre, les hauts responsables ont analysé la situation géopolitique et sécuritaire en Afrique centrale, avec un accent particulier sur le Gabon, le Tchad et la République démocratique du Congo (RDC).
Les experts ont également abordé l'impact des conflits sur les institutions scolaires et le système éducatif de la région, soulignant la nécessité d'adopter des mesures urgentes pour atténuer les effets néfastes sur le développement éducatif des enfants et des jeunes.
L'UNSAC est composé des 11 États membres de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), à savoir l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, le Congo, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Rwanda et São Tomé et Principe.
Le Comité se réunit tous les deux ans pour évaluer l'état de la situation géopolitique et sécuritaire en Afrique centrale, ainsi que pour surveiller les programmes de désarmement et de limitation des armements et promouvoir les initiatives visant la paix.
Cette réunion précède la séance ministérielle qui aura lieu ce vendredi (24 mai).
MGM/SC/LUZ