Luanda - L'Assemblée nationale a définitivement approuvé les amendements aux lois sur l’Enregistrement électoral non officiel et organique des élections générales.
Le projet de loi portant modification de la loi sur l'enregistrement électoral non officiel a été approuvé à l'unanimité, tandis que le projet de loi portant modification de la loi organique des élections générales a recueilli 126 voix pour, 52 contre (UNITA, CASA-CE et PRS) et une abstention ( FNLA).
Les textes homologués clarifient les questions de nature électorale concernant le vote, y compris dans la diaspora, et la capacité électorale active, puisque ceux en vigueur ne correspondaient au contexte actuel.
Le vote global final sur les projets de loi a eu lieu lors de la 12e réunion plénière extraordinaire de la IVe législature, dirigée par le président de l'Assemblée nationale, Fernando da Piedade Dias dos Santos.
Le député de l'UNITA, Liberty Chiaka, a déclaré que son parti avait voté contre le projet d'amendement à la loi organique des élections générales, le considérant comme "un suicide de l'Etat démocratique".
Il a affirmé que les principales propositions visant à améliorer la transparence des élections avaient été rejetées, illustrant le rejet de la garantie de l'unité du vote en temps réel, à travers l'identification biométrique de l'électeur, ainsi que la suppression de la tabulation municipale et provinciale.
Selon le chef du groupe parlementaire de l'UNITA, la loi en question "porte gravement atteinte au droit des Angolais à un vote libre, secret et égal, facilite le vote multiple et légalise le vote inégal".
D'autre part, le député Benedito Daniel, du PRS, un parti qui a également voté contre, a noté que la loi révisée "ne correspond pas au modèle d'élections que l'Angola souhaite".
La même position a été exprimée par le député Justino Pinto de Andrade, de la coalition CASA-CE, pour qui la loi en question "constitue un obstacle à l'exercice du vote conscient".