Luanda - La Banque nationale d'Angola (BNA) aura, dans le cadre de La loi de révision constitutionnelle, le mandat principal de garantir la stabilité des prix et d'assurer la préservation de la valeur de la monnaie nationale.
L'information a été rendue publique ce mercredi, à Luanda, à l'Assemblée nationale, par le gouverneur de la BNA, José de Lima Massano, qui a ajouté : « ce que nous voulons mettre en relief, c'est la stabilité des prix dans l'économie nationale, comme la mission principale du Banque nationale d'Angola".
José de Lima Massano s'exprimait devant les commissions spécialisées de l'Assemblée nationale, qui ont entamé aujourd'hui l'examen du projet de loi de la Banque nationale d'Angola (BNA), lors d'une séance tenue en dehors de la période normale de fonctionnement du parlement angolais.
L'Assemblée nationale a convoqué, pour le 26 août, une séance plénière extraordinaire, pour un vote final global sur la proposition de loi sur la BNA, ainsi que d'autres projets liés au paquet législatif électoral, à savoir l'amendement à la loi électorale générale, initiatives législatives des groupes parlementaires MPLA et UNITA.
Les deux projets de loi commenceront à être discutés ce jeudi, au sein des commissions de spécialité, pour la recherche du consensus entre les parties, afin de transformer les deux documents en un instrument juridique unique.
Les députés doivent également approuver définitivement, lors de la séance plénière extraordinaire du 26, deux projets de loi portant modification de la loi sur l'enregistrement électoral non officiel, initiatives de l'exécutif et du groupe parlementaire de l'UNITA.
L'approbation des diplômes juridiques était en attente de l'approbation de la loi de révision constitutionnelle, une initiative législative du Président de la République, qui avait été soumise à la Cour constitutionnelle, pour examen.
Le Président de la République, João Lourenço, a promulgué, vendredi dernier, la loi de révision constitutionnelle, après avoir été approuvée par le Parlement en deuxième délibération, avec 149 voix pour, cinq contre et 49 abstentions, en réponse à la décision de la Cour constitutionnelle.
L'Assemblée nationale a clôturé la 4e année parlementaire de la IVe législature le 13 de ce mois, avec l'approbation de 36 lois et 86 résolutions.
La législature actuelle comprend cinq sessions législatives ou années parlementaires. Chaque session législative commence le 15 octobre et dure un an, avec des intervalles fixés dans les lois régissant l'organisation et le fonctionnement de l'Assemblée nationale.
Proposition de la BNA
Le projet de loi de la Banque nationale d'Angola comprend 10 chapitres et 110 articles.
Afin de sauvegarder l'autonomie institutionnelle, la Proposition établit que la BNA ne peut être soumise à l'influence de tiers/de l'Exécutif ou de toute entité publique ou privée en ce qui concerne sa structure, son fonctionnement, sa prise de décision et l'exercice de ses pouvoirs, en tant que Banque centrale.
Du point de vue de l'autonomie fonctionnelle, il incombe à la Banque centrale de définir les instruments qu'elle entend utiliser dans la poursuite de l'objectif de stabilité de la valeur de la monnaie nationale, sans ingérence extérieure.
Dans le cadre de la conduite et de l'exécution de la politique monétaire, le projet de loi prévoit la création d'un conseil, appelé Comité de politique monétaire, qui sera chargé de formuler les politiques, de définir également sa composition, ses règles générales de fonctionnement et sa stratégie de communication.
