Luanda - Les citoyens réfugiés en Angola pourront bientôt bénéficier d’un titre de voyage, dans le cadre de la proposition de loi angolaise sur les passeports et du régime de sortie et d'entrée pour les citoyens nationaux.
La proposition de loi, approuvée ce vendredi notamment par les commissions compétentes du Parlement, introduit comme nouveauté le titre de voyage en faveur du citoyen réfugié en République d'Angola.
Le titulaire de ce titre, qui n'a pas la nationalité angolaise, aura le droit de retourner en République d'Angola pendant la période de validité de celle-ci.
Le document est collecté, à des fins de contrôle, par les autorités compétentes lors de chaque retour de son titulaire sur le territoire national.
L'hypothèse est conforme aux traités internationaux sur le droit d'asile et le statut de réfugié, dans le cadre des paramètres établis par l'Organisation de l'aviation civile internationale, en ce qui concerne les documents de voyage à lecture électronique.
Passeport biométrique
Le passeport angolais doit comporter une puce reproduisant intégralement les éléments biographiques du titulaire, vraisemblablement conformément aux recommandations de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).
Selon le directeur du Service juridique du Service de migration et étrangers (SME), Agapito David, l'objectif est d'empêcher la fraude ou la falsification et l'utilisation du document par des tiers.
Il a indiqué qu'en plus de se conformer aux recommandations de l'OACI, cette hypothèse vise à garantir la sécurité des documents et l'intégrité physique des personnes.
La proposition, qui va au vote global final lors de la réunion plénière ordinaire du 21 de ce mois, établit des catégories de passeports diplomatiques, de services, ordinaires et étrangers.
Le passeport pour étrangers est accordé aux citoyens autorisés à résider en Angola et incapables d'obtenir ce document du pays de nationalité, ainsi qu'aux ressortissants de pays sans représentation diplomatique ou consulaire en Angola.
Passeport de services
La validité du passeport de service passe de trois à cinq ans.
Selon le directeur du bureau juridique du SME, la mesure fait partie du projet « Simplifie », qui vise à simplifier et à réduire la bureaucratie dans les services publics, et définit la prolongation de la durée de validité des documents.
Le responsable du SME a jugé fructueux le débat, dans la spécialité, du projet de loi déféré.
"Ce fut un débat fructueux pour l'échange de points de vue et d'idées qui visait, pour l'essentiel, à consacrer un régime qui réponde aux défis et aux besoins du pays lui-même", a-t-il souligné.