Luanda - La présidente de l'Assemblée nationale, Carolina Cerqueira, a préconisé mercredi, à Luanda, une plus grande rigueur dans le contrôle du respect des places vacantes dans les institutions publiques, alloués aux personnes handicapées, afin de garantir leurs droits.
Carolina Cerqueira a fait cette déclaration lors de la cérémonie d'ouverture des 50 ans du Constitutionnalisme angolais, marquée par le lancement de la Constitution de la République d'Angola (CRA) en braille.
Selon la parlementaire, il faut fournir plus de services et de meilleure qualité, garantir des réponses rapides et de qualité et créer des mécanismes de soutien efficaces, avec un accès simplifié et rapide.
« Nous avons l'obligation morale d'éliminer les obstacles à la participation et d'investir suffisamment de ressources financières et de connaissances pour libérer le vaste potentiel des personnes handicapées, dont l'accès à la santé, à la réadaptation, au soutien, à l'éducation et à l'emploi a souvent été refusé, et qui n'ont pas la possibilité de briller », a-t-elle souligné.
Carolina Cerqueira a fait savoir qu'au niveau juridique, l'Angola est raisonnablement structuré en termes de garantie des droits des personnes handicapées.
Pour elle, dans la vie publique, l’une des priorités d’action de tous les pouvoirs souverains doit être la promotion de l’inclusion des personnes handicapées, comme impératif d’une société qui vise à réaliser son plein potentiel.
La parlementaire a déclaré que dans l'élaboration de politiques d'inclusion des personnes handicapées, il est essentiel de garantir les conditions d'accès et d'exercice des droits de citoyenneté, à travers leur participation dans différents contextes de vie, sur un pied d'égalité avec les autres citoyens.
Selon elle, le handicap ne doit pas nécessairement être un obstacle au succès, car la grande majorité des personnes handicapées dans le monde ont du mal à survivre chaque jour et à développer un chemin productif d’épanouissement personnel.
« La pleine inclusion des citoyens handicapés, ainsi que la pleine reconnaissance et promotion de leurs droits fondamentaux, doivent constituer l'une des principales priorités assumées par les différents pouvoirs souverains », a-t-il conclu.
MGM/ART/LUZ