Le coordinateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient s'est félicité dimanche de la trêve conclue samedi entre Israël et le "Djihad" islamique palestinien, après cinq jours d'affrontements qui ont fait 35 morts.
Tor Wennesland s'est dit "profondément attristé" par les morts et les blessés et a déploré qu'ils incluent "des enfants et des femmes".
Le responsable a également dit qu'il "attend avec impatience le rétablissement de l'accès humanitaire et d'autres mesures sociales et économiques pour soutenir les moyens de subsistance des Palestiniens à Gaza".
La Maison Blanche a également réagi à la trêve, louant également le rôle du gouvernement égyptien dans la négociation.
"Les autorités américaines ont travaillé en étroite collaboration avec des partenaires régionaux pour parvenir à cette solution aux hostilités, dans le but d'éviter de nouvelles pertes humaines et de rétablir le calme pour les Israéliens et les Palestiniens", a indiqué samedi soir, dans un communiqué, la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.
Malgré l'engagement de cessez-le-feu, Israël est revenu bombarder la bande de Gaza deux heures après son entrée en vigueur, en réponse à deux « roquettes » lancées après le début de la trêve.
Techniquement, les deux parties ont violé le cessez-le-feu qui a mis fin à cinq jours d'escalade de la guerre, au cours desquels 34 Palestiniens et un Israélien sont morts.
L'accord comprenait un engagement à "cesser d'attaquer les civils et les maisons" et est entré en vigueur samedi à 22h00 heure locale (19h00 GMT et 20h00 heure de Luanda).
Bien que le cessez-le-feu n'ait pas été respecté, il n'est pas possible d'exclure la possibilité d'un confinement par les deux parties et de ne pas reprendre l'escalade du conflit, déclenchée mardi lorsqu'Israël a mené l'opération "Bouclier et flèche", avec l'objectif de tuer de hauts responsables du « Jihad » islamique palestinien (JIP).