Joe Biden et Boris Johnson tiennent jeudi leur leur tout premier face-à-face, au cours duquel ils espèrent s’accorder sur une nouvelle « Charte de l’Atlantique », dans un contexte toutefois brouillé par le délicat dossier du Brexit et de ses conséquences en Irlande du Nord, lit-on sur Medias 24.
Arrivé mercredi soir au Royaume-Uni pour son premier premier déplacement à l’étranger en tant que président, Joe Biden démarre son intense tournée européenne par une rencontre avec le Premier ministre britannique à Carbis Bay, une petite station balnéaire du sud-ouest de l’Angleterre.
C’est également là que doit se tenir de vendredi à dimanche un sommet du G7 consacré, entre autres priorités, à la pandémie de coronavirus et à la crise climatique.
Le président américain profitera en outre de son long déplacement en Europe pour rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine et dévoiler une aide massive à la vaccination contre le coronavirus aux pays pauvres.
Joe Biden rendra également visite dimanche à la reine Elizabeth II au chateau de Windsor, puis participera au sommet de l’Otan avant un autre sommet avec l’Union européenne.
Pour la journée de jeudi, Londres espère la mise au point d’une nouvelle « Charte de l’Atlantique » conçue sur le modèle de la Charte signée par Winston Churchill et Franklin D. Roosevelt.
Elle doit affirmer que « si le monde a changé par rapport à 1941, les valeurs restent les mêmes » concernant la défense de la démocratie, la sécurité collective et le commerce international, a fait savoir Downing Street.
Le document « reconnaîtra également des défis plus récents, comme la nécessité de faire face à la menace que représentent les cyberattaques, d’agir de toute urgence pour lutter contre le changement climatique et protéger la biodiversité et, bien sûr, d’aider le monde à mettre fin à la pandémie de coronavirus et à s’en remettre », est-il précisé.
Les deux dirigeants doivent également discuter d’une reprise des voyages entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis après la pandémie ainsi que d’un futur accord permettant une meilleure coopération dans le secteur technologique.
Les deux pays sont liés par ce qu’ils appellent traditionnellement une « relation spéciale », et vantée à ce titre par des générations de dirigeants britanniques.