Pour le président américain, pas de doute, les États-Unis, qui boucleront leur retrait «le 31 août», «ont atteint leurs objectifs» en Afghanistan.
À savoir: «Mettre la main sur les terroristes qui nous ont attaqué le 11 septembre», éliminer Oussama ben Laden, et plus généralement «faire reculer la menace terroriste» pour que l’Afghanistan ne soit plus «une base d’où conduire des attaques contre les États-Unis».
Depuis plusieurs jours les annonces se succédaient sur le retrait rapide et à bas bruit des troupes américaines d’Afghanistan, mais aussi sur les offensives militaires des talibans, sans prise de parole solennelle du président démocrate.
Jeudi, Joe Biden s’est finalement adressé aux Américains, depuis la Maison-Blanche, sur un ton très ferme, mais en se gardant de tout triomphalisme.
Qu’on ne le prenne pas à commettre les mêmes erreurs qu’un George W. Bush trop sûr de lui à propos de la guerre en Irak.