New York - Le Conseil de sécurité des Nations Unies a approuvé mercredi, une résolution sur la situation au Myanmar (ancienne Birmanie), appelant à la fin de la violence et à la libération de tous les prisonniers politiques, y compris l’ancienne dirigeante Aung San Suu Kyi, a rapporté Reuters.
L’organe des Nations Unies n’a jamais réussi à surmonter ses divergences sur ce pays pour adopter une résolution et n’avait jamais dépassé le stade des déclarations formelles.
La résolution a été approuvée mercredi par 12 voix pour et aucune contre, tandis que la Chine et la Russie se sont abstenues, renonçant à exercer le droit de véto qui bloquerait cette initiative.
La lauréate du prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, âgée de 77 ans, a été arrêtée en tant que cheffe du Gouvernement lors du coup d’État militaire de février 2021 qui a mis fin à une décennie de transition démocratique dans le pays du sud-est asiatique.
Dès lors, le Myanmar est tourmenté par la violence et par une crise économique.
Plus de 2500 civils ont été tués par les forces de sécurité, selon l’évaluation d’une organisation non gouvernementale locale.
La résolution "appelle" les militaires à "libérer immédiatement tous les prisonniers détenus arbitrairement", citant l’ancien président Win Myint et Aung San Suu Kyi.
Le texte exige également "la cessation immédiate de toutes les formes de violence" et demande "à toutes les parties de respecter les droits de l’homme, les libertés fondamentales et l’État de droit".