Luanda - Le Syndicat national des enseignants de l'enseignement supérieur (SINPES) a annoncé, mardi, la suspension de la grève dans le secteur, pour une période de 30 jours.
Selon le secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur, Eugénio da Silva, cette décision vise à assurer la reprise des cours dans l'enseignement public et le respect conséquent du calendrier académique.
Pour le responsable, le SINPES espère que dans cette période de 30 jours les différends encore évidents entre le syndicat et l'Exécutif pourraient être résolus.
Le SINPES a décrété la suspension des cours en janvier dernier, pour exiger, en substance, la tenue d'élections dans les établissements d'enseignement supérieur et la révision de la masse salariale.
Il appelle à la reprise des subventions, de l'assurance maladie, de l'amélioration des infrastructures et du Fonds d'investissement scientifique pour les unités organiques et les universités publiques et privées, en plus de la régularisation de la dette publique, du processus de provision administrative exceptionnelle et de la formation continue des enseignants.
Le SINPES a remis au ministère de l'Enseignement supérieur, de la Science, de la Technologie et de l'Innovation, en 2018, un cahier de revendications avec huit points, qui a donné lieu à trois tours de négociation et à la signature d'un protocole, le 17 novembre 2021.
En réaction à la suspension de la grève, le ministère de l'Enseignement supérieur, des Sciences et des Technologies de l'information a orienté les établissements publics d'enseignement supérieur à établir un plan de contingence, afin que les pertes et les échecs de l'interruption des cours soient minimes.
« Suite à la grève des enseignants de l'enseignement supérieur public, le système enregistre un arrêt de 14 semaines dans le calendrier académique », a expliqué le secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur, Eugénio da Silva.
La source précise qu'il reste encore 13 semaines à gérer, dans le respect du calendrier de l'année académique.
Selon le responsable, il doit y avoir une meilleure gestion dans l'accomplissement des programmes académiques des cours qui constituent l'offre éducative des institutions et les évaluations respectives basées sur les mesures appropriées à la situation.
Il a mentionné que l'arrêt n'a pas affecté les cours de tous les établissements, c'est pourquoi il a demandé aux établissements de gérer avec soin le temps et les ressources disponibles, afin de garantir la réalisation des objectifs minimaux des programmes et de permettre l'évaluation des étudiants cette année académique.
Eugénio da Silva a également demandé que les étudiants assistent aux cours et qu'ils se mobilisent pour l’apprentissage des contenus du programme et l'évaluation correspondante. Concernant les professeurs, il a appelé à s'engager dans la récupération des matières perdues, en veillant à ce que les pertes et les échecs soient minimes.
