Luanda - Dix projets liés à l'agriculture, l'élevage, la pêche maritime, l'industrie manufacturière et au commerce et à la distribution ont été approuvés par le Programme d'appui à la production, diversification des exportations et substitution des importations (Prodesi), dans la période du 8 au 15 février, pour bénéficier d'un crédit, a informé mardi la secrétaire d'État à l'Économie, Dalva Allen.
Sur les 10 projets approuvés, deux des demandeurs de financement ont désisté. Les critères d'éligibilité à l'accès au crédit permettent à l'une ou l'autre des parties (débiteur et créancier) de se retirer avant décaissement du financement.
La secrétaire d'État à l'Économie a fourni cette information lors du point de presse habituel sur le Prodesi, les mardis.
A l'occasion, elle a indiqué que chaque exercice réalisé par les entreprises bénéficie du soutien de l'Exécutif angolais, qui travaille avec les institutions bancaires nationales et internationales pour garantir que le secteur productif trouve des installations pour tirer parti de ses projets.
Elle a dit que les huit projets approuvés sont inclus dans la ligne de crédit de la Deutsche Bank, en tant qu'instrument financier pour soutenir le secteur privé angolais.
Les huit projets, selon la responsable, totalisent une valeur de 189,3 milliards de kwanzas (AKz), et sont répartis sur les provinces de Benguela (3), Huíla (2), Malanje (1), Luanda (1) et Cuanza Sul (1), en mettant l'accent sur les secteurs de l'agriculture et de la pêche maritime (79 676 millions de Kz), de l'agriculture et de la fabrication (65 400 millions de Kz), de l'agriculture (17 353 millions de Kz), du commerce et de la distribution (15 667 millions de Kz) et de l'élevage (15 667 millions de Kz ) 11 270 millions).
D'autre part, la responsable a informé que le programme de reconversion de l'économie informelle a atteint, le 14 février 2022, le chiffre de 76 285 agents économiques formalisés, y compris les travailleurs précaires et les commerçants individuels.
Le PREI prévoit de sauver 65 % des revenus gaspillés de l'économie informelle, estimés à 40 milliards de dollars.
Pour 2022, la perspective est d'étendre la mise en œuvre du plan d'opérationnalisation jusqu'en avril, aux autres provinces du pays, afin d'assurer l'enregistrement et la formalisation des entrepreneurs informels, ainsi que d'assurer la création et l'activation des comptes dans le système de paiement numérique par téléphone portable.
Le processus de formalisation de l'économie informelle regroupe des services multisectoriels, notamment la Direction nationale de l'identification, de l'enregistrement et du notariat, l'administration municipale, l'administration générale des impôts (AGT), le Guichet Unique de l’entrepreneur (GUE) et l'Institut national pour l'emploi et la formation professionnelle ( Inefop).
Il intègre également l'Institut National d'Appui aux Micro, Petites et Moyennes Entreprises (Inapem), l'Institut National de Prévoyance Sociale (INSS) et les sociétés de microcrédits.