Luanda - L'État angolais a investi quatre milliards 950 milliards 790 millions 486 mille kwanzas dans les revenus pétroliers, jusqu'en octobre de cette année, dépassant déjà les valeurs précédemment prévues dans le Budget général de l'État/2021 (OGE, sigle en poretugais).
Cet instrument financier prévoyait un prix moyen de 39 USD le baril, avec l'OGE/2021, des revenus pétroliers de l'ordre de 4,06 milliards de kwanzas.
Les données consolidées de la Direction Spéciale des Impôts (DTE) de l'Administration Générale des Impôts (Ministère des Finances) font état des chiffres cumulés de l'ordre de quatre mille milliards 950 milliards 790 millions 486 milliards de Kwanzas.
Le Département précité indique que le montant alloué au cours de cette période est le résultat des exportations, au cours des 10 derniers mois, de 347,2 millions de barils à un prix moyen de 64,04 USD.
En regardant les valeurs, jusqu'à présent, plus de 800 milliards de kwanzas sont considérés comme excédentaires jusqu'en octobre de cette année.
La hausse des prix du pétrole brut sur le marché international, désormais autour de 80 USD, continue d'influencer positivement les comptes du pays, le pétrole étant le principal produit d'exportation.
Au cours des 10 derniers mois, le "pic" en termes de revenus pétroliers a été enregistré en octobre, enregistrant la valeur de 744, 8 milliards de kwanzas avec l'exportation de 35, 8 millions de barils au prix de 74,01 USD.
En septembre, les revenus ont atteint 542,9 milliards de kwanzas, avec l'exportation de 32,9 millions barils à un prix moyen de 68,24 USD.
En août de la même année, il y a eu une légère augmentation, avec des valeurs fixées à 584 milliards 991 millions 146 mille, avec 34 millions 961 mille 857 de barils de pétrole au prix de 71,61 USD.
Les revenus ont également été élevés au mois de juillet, avec des records de 637 milliards 250 millions 791 mille, dont 33 millions 336 mille barils à un prix de 70,40 USD, presque proche de ceux du mois d'octobre.
Au mois de juin, les revenus obtenus ont atteint 572 milliards 949 millions 521 mille, avec des exportations de 33 millions 491 mille, au prix de 69,48 USD.
En mai, les montants investis ont atteint 434 milliards 672 millions 927 mille, avec des exportations de 35 millions 060 mille barils au prix de 62,62 USD.
En avril, les valeurs étaient plus faibles, avec 313 milliards 225 millions 539 mille collectés, avec des exportations de 36 millions 395 mille, au prix de 62,92 USD.
Toujours au prix moyen de 62,23 dollars, en mars, 486 milliards 233 millions 707 mille sont entrés dans les caisses de l'État, avec l'exportation de 30 millions 686 mille barils.
Au cours du deuxième mois de l'année 2021, février, les revenus ont atteint 331 milliards 163 millions 992 mille, avec 34 millions 664 mille barils exportés, à un prix moyen de 55,79 USD.
En janvier, le "pic" le plus bas a été observé avec des valeurs de 302 milliards 542 millions 494 mille avec des exportations de 39 millions 951 mille 289 barils, au prix de 49,32 USD.
Excédent de trésorerie
À ce sujet, la ministre des Finances, Vera Daves, a déclaré que les excédents, que ce soit cette année ou la prochaine, sont utilisés pour reconstituer les soldes de trésorerie.
Selon Vera Daves, c'est la priorité de l'Exécutif, car il y a du travail avec des soldes de trésorerie inconfortables.
"Dans une situation de calamité, nous pourrions être en difficulté", a indiqué la ministre lors d'un entretien avec Jornal de Negócios (portugais) à la fin du mois de novembre de la même année.
Pour 2022, l'OGE fixe le prix du baril de pétrole à 59 USD, alors que le prix surprenant, sur les marchés internationaux, se situe aux alentours de 80 USD. Le prix est conservateur, compte tenu de la volatilité du marché lui-même.
Toujours pour 2022, l'Exécutif prévoit une croissance du secteur pétrolier à 1,6 %, après quelques années sans croissance. Actuellement, la production est de l'ordre de 1,1 million de barils par jour.
Le dernier rapport pour le mois d'octobre, publié par l'Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG) rapporte que l'Angola a produit 34,2 millions de barils, correspondant à une moyenne de 1,1 million de barils par jour, sur 1, 2 précédemment fournis.
Par rapport à septembre, il y a eu une augmentation d'un million de barils. En septembre, la production s'élevait à 33,3 millions de barils.
