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L’Angola veut quitter la liste de surveillance renforcée du GAFI avant 2027

     Économie              
  • Luanda • Lundi, 20 Janvier de 2025 | 16h16
Gilberto Capeça, director-geral da UIF
Gilberto Capeça, director-geral da UIF
Amélia Oliveira - ANGOP

Lubango (Angola) - L'Angola s'efforce de corriger 17 lacunes liées à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d'argent, en vue de retirer le pays de la liste de surveillance renforcée du Groupe d'action financière (GAFI) avant 2027 et de rendre son système robuste.

Le placement de l'Angola sur cette liste est le résultat d'une visite des inspecteurs du GAFI en Angola en 2021, qui ont identifié 87 déficiences liées au système de prévention et de lutte contre le blanchiment d'argent, obligeant le pays à les surmonter en un an, à compter de 2023.

Parmi les failles, le pays a réussi à en surmonter 70, et il en reste 17 qui doivent être surmontés d'ici septembre 2027, avec les lois qui sont encore en discussion au parlement.

S'adressant à la presse à ce sujet, dans le cadre de la formation des évaluateurs dans le domaine du blanchiment d'argent, du financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, que Lubango accueille depuis lundi, le directeur général de l’Unité d'Information Financière (UIF) d'Angola, Gilberto Capeça, a admis qu'il existe des conditions pour retirer l'Angola de cette liste de surveillance renforcée.

Parmi les 17 lacunes, il a pointé une qui concerne l'évaluation du risque de blanchiment d'argent, tant au niveau national que sectoriel, étant la première déjà en cours de révision, un processus qui a débuté en janvier avec le soutien de la Banque mondiale et de l'observatoire portugais de Prévention et lutte contre le blanchiment d’argent, qui devrait être achevé avant mai de cette année.

Selon la source, des évaluations sectorielles sont en cours en termes de risque des organisations à but non lucratif, qui pourraient être conclues à la mi-février, le risque de propriété effective, qui devrait être conclu plus tard ce mois-ci, ainsi que l'évaluation des risques d'actifs virtuels, déjà terminée.

Parallèlement, Gilberto Capeça a fait savoir qu'il était encore nécessaire que l'Angola augmente les statistiques liées aux enquêtes sur les accusations et les condamnations liées au blanchiment d'argent et au financement du terrorisme.

« Nous ne sommes pas très inquiets du terrorisme, car l'évaluation a été réalisée en 2019, et il a été constaté que le risque en Angola est faible, mais nous sommes toujours préoccupés, nous restons vigilants afin de surveiller le système », a-t-il expliqué.

Concernant l'augmentation des enquêtes sur les accusations et les condamnations pour blanchiment d'argent, il a indiqué que des travaux sont en cours avec les forces de l'ordre pour mieux comprendre si un blanchiment d'argent a eu lieu ou non dans le cas d'un crime économique.

« Nous avons pour mission de retirer l’Angola de la liste de surveillance renforcée dès que possible. Nous ne voulons pas partir en 2027. Nous avons les conditions pour partir plus tôt, et nous y travaillons. « Nous voulons faire l’histoire comme l’île Maurice, qui est partie en moins d’un an, et la Namibie, qui a rejoint l’Union en février 2024 et qui partira probablement ce mois-ci », a-t-il poursuivi.

En octobre 2024, la plénière du Groupe d'action financière a décidé, à Paris, en France, d'inclure l'Angola dans la liste des pays sous surveillance renforcée, qui comprend les États qui s'engagent à résoudre rapidement les déficiences stratégiques identifiées, dans les délais convenus avec le GAFI.

Le GAFI est un organisme intergouvernemental qui vise à élaborer et à promouvoir des politiques nationales et internationales qui luttent contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et d’autres menaces à l’intégrité du système financier international.

EM/MS/SB





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