La situation des droits humains en Erythrée demeure «désastreuse» et ne montre «aucun signe d’amélioration», a déploré lundi l’ONU, évoquant notamment des cas de tortures et de disparitions forcées commis en «totale impunité», lit-on sur Le Temps.
L’un des pays les plus fermés et autoritaires au monde, l’Erythrée est dirigé d’une main de fer depuis son indépendance de l’Ethiopie en 1993 par le président Issaias Afeworki.
«La situation des droits humains en Erythrée reste désastreuse et ne montre aucun signe d’amélioration. Elle continue d’être caractérisée par de graves violations des droits humains», selon un rapport présenté lundi par la Haute-commissaire adjointe au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Nada Al-Nashif.
L’ONU continue également «de recevoir des informations crédibles» faisant notamment état de «tortures», de «conditions de détention inhumaines» ou bien encore de «disparitions forcées».