L’Organisation de défense des droits de l’homme, Amnesty International, a annoncé, jeudi, que les forces de sécurité nigérianes ont tué au moins 115 personnes ces quatre derniers mois dans le sud-est du pays, lit-on sur AA.
Selon une déclaration publiée par l’organisation, dont l’Agence Anadolu a reçu une copie.
Le communiqué a souligné que les forces de sécurité ont fait usage d'une force excessive dans les régions d’Anambra, Imo et Abia, dans leur réponse à la violence des séparatistes réclamant l’autonomie.
Elle a indiqué que les forces de sécurité dans ces zones ont tué 115 personnes, en plus de l’arrestation de 500 autres.
Le rapport basé sur des témoignages oculaires dénoncent également “l'utilisation excessive de la force, d’abus physiques, les arrestations secrètes, l’extorsion... et l’exécution extrajudiciaires de suspects“.
En plus des forces gouvernementales, Amnesty pointe aussi du doigt la responsabilité, dans les violences, du groupe séparatiste interdit “les Peuples autochtones du Biafra“, leurs ailes militaires, et le Réseau de sécurité de l’Est.
Les autorités nigérianes ont rejeté les informations contenues dans le rapport de l’organisation.
Le pays est le théâtre de violents conflits tribaux de temps en temps, et le groupe « Boko Haram » a commis des actes de violence depuis 2009 qui ont fait plus de 30 000 morts et déplacé environ 3 millions de personnes, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires.